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myself-and-nobody-else

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Création : 21/03/2014 à 17:29 Mise à jour : 05/04/2015 à 13:29

Blog de myself-and-nobody-else

Bonjour à tous et à toutes.

Bienvenue sur mon blog où je mêle textes issus de mon imagination à mes pensées les plus profondes. Je souhaites partager ma passion pour l'écriture avec de nombreuses personnes.

J'espère que vous aimerez. N'hésites pas à commenter :)

Présentation de mon université


Salut tout le monde
 
 
               Je sais que beaucoup de terminales doivent faire des v½ux sur APB en ce moment pour préparer leurs études supérieures. J'ai donc décidé de créer cet article, où je vous présenterai mon université.


 Présentation de mon université          Présentation de mon université

Présentation de mon université       Présentation de mon université
 
                 L'université Paul Valéry (Université Montpellier 3 ou UPV) est une université de lettres. Il y a 6 UFR (Unité de Formation et de Recherche) présentes sur le campus. 


Présentation de mon universitéPrésentation de mon université

 
 
               Pour aller plus loin (en vrac) : 


 * Chaque UFR est divisée en départements (c'est un peu comme les filières au lycée).
Il y a par exemple dans l'UFR 1 les études audiovisuelles ou le théâtre.
Moi, je suis dans l'UFR 5 dans le département Psychologie étant donné que j'aimerais devenir psychologue auprès d'enfants. 
 * Les profs sont enseignants chercheurs ou travaillent à côté (en temps que psy dans mon département par exemple) donc ils ne font que peu d'heures par semaine de cours et parfois ne font pas les semestres complets mais se relaient. 
 * Toute université applique la LMD : licence master doctorat
 * Concernant les cours : 
           - en langue on est mélangé avec les autres UFR
           - en sport les 3 universités font les cours ensembles et du niveau L1 à L3. Les cours de sport sont réalisés au CSU -complexe sportif universitaire- La motte rouge, situé à quelques minutes à pieds de la fac.




               Voilà donc pour l'instant c'est tout ce que j'ai à dire. Si vous voulez des infos supplémentaires venez me les demander par mp ou en commentaire. 


Bisous
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#Posté le mardi 24 février 2015 05:44

Modifié le mardi 24 février 2015 06:13

« Le plus important est de toujours restez positif »

Cet article remixé n'est plus disponible.

Remix de  anonyme

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#Posté le vendredi 13 février 2015 04:22

Homophobie : Amourphobie.

Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Ça me rend dingue, ça fait longtemps que j'ai envie d'en parler.
Les homophobes, C'EST QUOI VOTRE PROBLÈME ?
Non mais sérieusement ? Vous avez quoi contre les gens qui s'aiment ? 
Je veux dire, l'amour entre deux mecs ou deux filles vaut autant qu'entre un mec et une fille, et peut-être même plus ! Peut-être plus car ces couples doivent endurer vos insultes et votre stupidité ! Ça me rend dingue ces gens qui n'ont aucune idée de ce que leurs mots peuvent faire ! 
Qu'ont fait les gays, les lesbiennes et les bis pour mériter votre haine ?! A part tomber amoureux ?!
Remixez s'il vous plaît, les homophobes ne comprendront que quand ils verront ça partout !
 
Homophobie : Amourphobie.Homophobie : Amourphobie.

Remix de Night-Run

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#Posté le jeudi 05 février 2015 13:18

Tes "aujourd'hui" seraient peut-être plus beaux si tu arrivais à oublier tes "hier"



                     Ce n'est pas parce que notre vie n'est pas rose qu'elle est forcément toute noire. La vie est faite de nuances de gris, de couleurs plus ou moins vives. Même si on pense avoir la pire vie au monde, il faut se dire que ça finira pas s'arranger. S'apitoyer sur son sort ne va rien améliorer. Après une chute, une expérience difficile, il faut savoir se relever, et prendre en compte ce que l'on a vécu de pénible pour aller de l'avant. Il ne faut pas essayer de vivre dans le passé, vous savez cette époque lorsque l'on était encore enfant et que l'on ne se souciait ni du regard des autres, ni des problèmes d'adulte. On doit profiter du moment présent, du soleil levant chaque matin, des étoiles brillant de mille feu chaque nuit. Ce sont ces petites choses qui font que notre vie peut extraordinairement s'améliorer, passer de médiocre ou horrible à plus plaisante. Il faut toujours garder espoir. 
 
Apprends d'hier, vis pour aujourd'hui, espère pour demain
 
Tes "aujourd'hui" seraient peut-être plus beaux si tu arrivais à oublier tes "hier"     Tes "aujourd'hui" seraient peut-être plus beaux si tu arrivais à oublier tes "hier"
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#Posté le mardi 13 janvier 2015 04:40

La peur ne te paralyse pas, elle t'éveille_Divergente

Un grand changement.

Ça fait maintenant plusieurs mois que mon mode de vie a été grandement bouleversé. Et oui, comme on le dit, le passage à l'université engendre des changements énormes. Jusqu'à présent je ne m'en étais pas vraiment rendue compte. Je n'y avais pas songé en fait. Mais un rêve m'a fait réaliser que la personne que j'étais au lycée et celle que je suis aujourd'hui est totalement différente. Je pense que je le dois en partie à mon orientation dans mes études puisque je suis en psycho donc je rend à présent compte d'un paquet de choses, mais pas que. J'ai dû m'adapter, me faire à manger -chose dont je ne me préoccupais absolument pas avant, faire le ménage et les courses. Ça a été assez difficile au début mais rapidement les choses se sont améliorées, j'ai dû changer ma façon d'être, de voir le monde pour pouvoir mieux évoluer.
Alors à tous ceux qui ont peur du changement lorsqu'ils partent de chez eux, que ce soit pour les études ou pour autre chose, je leur dit : ne vous inquiétez pas, les choses se font naturellement. L'homme sait, par nature, s'adapter et c'est ce qui lui a permis de survivre jusqu'à présent.


« La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter » Mère Teresa
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#Posté le dimanche 14 décembre 2014 08:11

A toi, à moi, à vous, à nous



A toi, à moi, à vous, à nous


               C'est dans ces moments de solitudes que j'aime me rappeler ce qu'était ma vie avant. Avant, je veux juste dire l'année dernière. La bande de gamins soudés comme les cinq doigts de la main qu'on était. Toujours prêts à s'amuser, à rigoler, à faire des blagues. La bonne humeur était toujours au rendez-vous et c'est ça que j'aimais. On savait être heureux ensemble. On a formé une espèce de grande famille, où chacun y apportait un petit quelque chose. À toi qui m'aidais à comprendre mes cours de maths, et toi aussi qui me supportait en cours même quand je me plaignais que c'était pas intéressant ou que je gargouillais lorsqu'il était onze heures. À toi, avec qui je partageais une passion débordante. Ou encore à toi, qui m'a fait découvrir Titanic, ces longs moments passés ensemble. J'étais si bien avec vous. On était tout le temps ensemble, limite si on avait pu on aurait demandé un dortoir commun pour dormir ensemble tant on s'adorait. C'était comme si on formait une unique personne, on était les organes, les membres de cette personne. Et grâce à chacun de nous, son c½ur battait. Oh qu'est ce que j'aimais cette époque. J'aime me la remémorer. Tout ce que je fais, dans ma vie de tous les jours, me refait penser à vous. Quand je suis allongée dans l'herbe pendant les pauses, je repense aux batailles de chatouilles ou d'herbe, quand je mange j'entends encore les blagues puériles qu'on sortait, quand je m'endors j'entends encore les derniers potins tout frais de la journée. On était bien ensemble. Mais ça ne pouvait pas durer, malheureusement le temps ne se fixe pas. Il passe. Alors la seule chose qu'on puisse faire, c'est continuer à se parler, à se voir et entretenir les liens si forts qu'on avait créé. À nous et à ce qu'on a créé.


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#Posté le jeudi 04 septembre 2014 14:36

Courte vie





Courte vie
 
             Le sang coulait de son poignet. Pourquoi avait-elle fait ça ? Thalia ne savait plus où elle en était et s'était mise à se couper. La jeune adolescente s'était emparée de sa lame de rasoir, celle qui était posée sur cette étagère dans la salle de bain. Elle l'avait tenue entre ses doigts tremblants. Elle était désespérée. Ne savait plus que faire, que penser d'elle. Les moqueries s'étaient multipliées ces derniers temps au lycée. Dans les escaliers on la poussait dès qu'on en avait la possibilité. Alors elle trébuchait et finissait avec un bleu sur chaque genou. Chaque soir elle inventait une raison à ces traces bleues sur ses jambes auprès de ses parents « je me suis cognée à mon bureau en cours ». C'était ce qu'elle faisait croire la plupart du temps, et ils n'y voyaient que du feu. Ils ne s'étaient pas rendus compte qu'elle était fortement amaigrie, ne mangeait plus et faisait de plus en plus de sport, se fatiguant avec ces exercices qui pouvaient lui être fatals tant elle était devenue faible. Mais personne ne s'en apercevait, alors elle continuait. Elle se faisait en permanence du mal, enfin quand ce n'était pas ses camarades de classe qui s'en chargeaient. Ils l'avait prise comme cible au début de l'année, sans raison valable. Elle s'était retrouvée seule, sans ami, alors ils l'avaient prise à part et l'avaient battue. On ne pense pas que ce genre de chose soit possible, mais c'était bien le quotidien de Thalia, depuis maintenant cinq mois. Alors elle a trouvé cette solution : se couper. Elle pensait que voir son sang impur couler la soulagerait, ou la punirait davantage mais il n'en était rien. Elle continua. Une autre blessure était venue se faire sur son avant bras. Elle en voulait toujours plus. C'était comme si la folie s'était emparée d'elle. Elle ne pouvait plus s'arrêter. Elle devait continuer. Il le fallait. Les idées étaient confuses dans sa tête, elle se repassait en boucle les insultes de la journée, l'ignorance de ses parents à son égard. Il fallait que ça s'arrête. C'en était trop pour Thalia. Elle devait souffler, respirer. Vivre. Mais elle ne le pouvait pas. Il était tard, très tard, près de deux heures du matin. Les larmes coulaient sur son visage ravagé par la peur, la confusion, la colère. Tous les sentiments imaginables se mêlaient pour former un bruit infernal dans sa tête. Elle prit son courage à deux mains et se leva de son lit empli de taches de sang. Elle se dirigea dans la cuisine. Ouvrit un tiroir et en sorti un grand couteau. Un de ceux avec lesquels il faut faire très attention si on tient à garder tous ses doigts. Elle le prit et remonta dans sa chambre. S'assit en tailleur sur son lit en piteux état. Elle le contemplait. Le manipulait soigneusement, comme s'il s'agissait d'un objet rare, très précieux d'une valeur inestimable. Elle tint le couteau de ses deux mains, en direction de son c½ur déchiré en mille morceaux, si ce n'est plus. Elle pleurait, tremblait. Elle ne voulait pas mourir, mais la vie n'était pas faite pour elle. Alors que faire. Face à toutes ces questions sans réponse dans sa tête, la pression montait en elle, elle se poignarda. Le couteau se planta en plein dans sa poitrine. Elle s'éteignit dans un gémissement à peine perceptible.  


Courte vie
 
 
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#Posté le lundi 18 août 2014 17:08

70% des personnes ne colleront pas cet article sur son mûr! (P.S: dernier avertissement, le prochain qui se permet de plagier cet article *j'en ai choppé deux* vous pouvez être sûr qu'il prendra très cher !)

Lisez cette conversation!!
 
70%  des personnes ne colleront pas cet article sur son mûr! (P.S: dernier avertissement, le prochain qui se permet de plagier cet article *j'en ai choppé deux* vous pouvez être sûr qu'il prendra très cher !)
 
Je m'appelle Laure, j'ai 23 ans et je suis institutrice dans la plus grande école du département.
Cela faisait trois mois et demi que j'y travaillait et un jour, je vois une petite fille jeter des cailloux sur un petit garçon.
Je l'attrape fermement par le poignet et lui dit:
- Pourquoi fais tu du mal à ce petit garçon?
- Parce qu'il est bizarre m'dame! Il répond pas quand on lui parle et il roule par terre!
J'ai appris peu après que cet enfant est autiste.
Quelques années plus tard je suis mutée dans un collège en tant que professeur de français et professeur principal.
Un jour, en passant dans la cour, je vis une petite fille pleurer, elle était toute petite, ses oreilles et ses mains aussi, ses yeux étaient bridés et son regard était vide. Le sourire qu'elle avait l'habitude d'avoir avait disparu.
-Que t'arrive t-il?
-Madame, ma meilleure amie m'a abandonnée quand je lui ai dit que j'étais trisomique.
80% des personnes handicapés mentales sont abandonnées et mal jugées par les personnes qui nous entoure, vous n'avez pas de coeur si vous ne faites pas attention à eux!                   
Lequel d'entre vous osera mettre cet article sur son mur?
Lequel n'aura pas honte?

Remix de MinamixRyuu

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#Posté le vendredi 15 août 2014 06:09

3 ans...





3 ans....
         Et oui, 3 ans. C'est le nombre d'années que j'ai passées au lycée, avec ma super bande d'amis. Au début, on était tous des étrangers les uns pour les autres, puis on a appris à se connaître, à se faire confiance et à rigoler ensemble. Une grand complicité s'est créée. On a évidemment connu des hauts et des bas, certains nous on lâché en cours de route mais d'autres nous ont rejoint. Nous étions tous plus fous les uns que les autres. Qui pourrait penser qu'on avait une ombre d'intelligence lorsqu'on nous voyait faire les abrutis et courir dans la cours à toute vitesse ? Personne. Enfin si on ne nous connaissait pas. Pour la plupart, on était vu comme des personnes discrètes, coincées même pour certaines, mais ça c'était parce qu'ils ne nous connaissaient pas vraiment. Avec le temps, on a évolué, grandi ensemble, telle une grande famille avec des nouveaux venus chaque année. Ce sont les trois meilleures années de ma vie et pour rien au monde je ne les échangerais, car ce qu'on a vécu est unique. Jamais je ne pourrais les oublier même si la distance qui nous sépare à présent est parfois très longue. Mais je garde en souvenir ces nombreuses rigolades et coups de gueule, ces batailles d'eau dans les couloirs. Trois années extraordinaires, qui sont maintenant terminées. Il me semble à présent difficile d'imaginer me refaire des amis comme eux. En fait non. C'est pas possible. Ils sont uniques, avec chacun leur personnalité, ils vont me manquer, mais ils auront toujours une grande place dans mon c½ur. 



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#Posté le mercredi 06 août 2014 08:23

Somnambule

Lorsque j'écris à 2heures du mat' ça donne ça :



Somnambule



               Il commençait à parler. À bouger, faisant ainsi grincer son lit comme s'il s'agissait d'un tremblement de terre. Alice n'aimait pas ces nuits là. Son frère, Arthur, avait la fâcheuse habitude d'être somnambule dans son sommeil, notamment lorsqu'il avait joué aux jeux vidéos avant de se coucher. C'était le genre de jeu violent que tous les ados de quatorze ans aimaient, ceux où il fallait tuer tout ce qui bouge. Enfin c'était ce que comprenait Alice. Et Arthur en était fan, évidemment.
Alice et son frère étaient seuls pour les deux semaines de vacances de printemps. Leurs parents étaient partis en amoureux faire le tour de France. Pendant leur absence c'était Alice qui était responsable de tout : elle était la plus âgée. Elle devait gérer les tâches quotidiennes mais également surveiller son frère qui n'était pas toujours très coopératif. Il n'aimait pas recevoir d'ordre de sa s½ur. C'était ce petit côté rebelle que tous les jeunes ont lors de leur crise d'adolescence. Ils se fichent des lois, des règles, se sentant invulnérable peu importe le danger.
                Alice sortit donc de sa chambre en trombe entendant des bruits de pas venant de la chambre de son frère. Elle savait qu'il pouvait ouvrir la fenêtre et y sauter. Il était en effet debout, devant son lit, totalement désorienté.
- Arthur recouches-toi s'il-te-plaît. C'est la nuit.
Alice savait qu'elle devait faire doucement, ne pas être brusque pour ne pas le réveiller. Mais il ne réagissait pas. Elle s'approcha donc malgré la peur de voir un être endormi, tout en étant debout et les yeux ouverts.
- Allez couches-toi s'il-te-plaît. J'aimerai aller dormir moi aussi.
C'est alors qu'il se tourna vers elle, la toisant d'environ une tête.
- Tu cherches les embrouilles ? Tu veux te battre ?
Alice ne savait plus que faire. Elle alluma la lumière. C'est alors qu'il s'approcha rapidement et la frappa au visage. Il n'était pas de nature violente pourtant, il était même assez peureux généralement. Mais là c'était différent.
- Tu m'as pourri la vie ! Tes amis sont pas là cette fois, tu es tout seul Kevin ! À mon tour maintenant de te mettre une bonne raclée. Alice ! Recule ! Il pourrait te faire mal.
- Mais c'est moi Arthur ! Ta s½ur, Alice !
Il assainit un second coup sur la joue déjà meurtrie de sa s½ur, ne l'entendant pas supplier d'arrêter, que c'était elle et non une personne qui lui voulait du mal.
- C'est pour tout ce que tu m'as fait subir ! continua-t-il.
Il était comme possédé, enragé. Et Alice subissait. Elle encaissait les nombreux coups prodigués par son frère. Elle pleurait, hurlait mais rien ne changeait, il continuait de la battre, dans sa folie dévastatrice. Sa lèvre saignait, des bleus commençaient à se former accompagnés d'hématomes plus gros les uns que les autres. Elle était recroquevillée sur elle-même, dans un coin de la chambre, suppliant douloureusement pour que ça s'arrête. Elle priait. Elle qui pourtant n'était pas croyante. Mais là, elle avait besoin d'une intervention divine pour sortir son frère de son état de transe,sinon on allait retrouver son cadavre joncher le sol le lendemain. Inanimé, dépourvu de toute vie. Il sembla que sa prière fut entendue. Arthur était élancé pour projeter un nouveau coup de poing lorsqu'il s'arrêta net. Comme repoussé par une force invisible et surhumaine. Elle comprit alors. Il venait de se réveiller. Son visage venait complètement de changer d'expression. Il était passé de la colère la plus noire à une terreur absolue, voyant sa s½ur agenouillée, blessée à de nombreux endroits. Il se laissa alors tomber à terre, devant elle, totalement abattu. Il se mit alors à pleurer.
- Non, non c'est pas possible. J'ai pas fait ça, répétait-il, c'est pas possible.
Dans un effort surhumain, Alice se redressa et pris son frère dans ses bras. Il semblait encore plus chamboulé qu'elle.
- Chut. C'est pas grave, ça va aller. C'est pas de ta faute.
Elle se retenait pour ne pas pleurer elle aussi. Elle devait rester forte et réconforter son jeune frère bien qu'ils n'aient jamais été très proche l'un de l'autre.
Ils se relevèrent péniblement. Alice s'assit sur une chaise à côté du lit où était Arthur. Elle attendit qu'il se rendorme. Elle partit ensuite voir l'ampleur des dégâts dans le miroir de la salle de bain. Comme elle l'avait prévu, elle se reconnaissait à peine. Les marques recouvraient entièrement son visage. Elle se soigna avec ce qu'elle avait sous la main et avala des médicaments contre la douleur. Sa tête la faisait horriblement souffrir mais elle ne disait rien, pour ne pas réveiller son frère, pleurant en silence. Elle s'écroula de fatigue au lever du jour. Sa nuit fut courte. À son réveil, en sortant de sa chambre, elle vit son frère essayant de se racheter en réalisant toutes les tâches auxquelles il n'avait pas pris part depuis les début des vacances. Alice s'avança vers lui. Il fit instinctivement un pas en arrière, de peur de la blesser de nouveau. Mais elle eut le dernier mot : elle le pris dans ses bras pour prouver qu'elle lui pardonnait tout, qu'il n'était pas responsable de ses actes inconscients.
- Maintenant, expliques-moi tout.
Ils s'assirent dans la cuisine. Alice le questionna sur ce fameux Kevin auquel il croyait s'en prendre durant la nuit. Il fut d'abord retissant puis lui révéla tout : le harcèlement permanent, les bagarres et coups et autres humiliations qu'il lui avait fait encourir avec sa bande. Une fois l'interrogatoire terminé, Alice partit s'enfermer dans sa chambre afin de réfléchir. Ce garçon devait être puni. Par sa faute, elle avait été passé à tabac par son propre frère. Elle chercha l'adresse du garçon et décida de se rendre à son domicile. C'était dans la ville voisine et Alice avait le permis et une voiture. Elle ne perdit donc pas une seconde.
               Arrivée devant la porte, elle sonna. Une femme âgée d'une quarantaines d'années environ vint ouvrir, surprise à la vue d'une jeune fille arriver à l'improviste.
- Bonjours madame, vous êtes bien la mère de Kevin Petit ?
- Oui. Qui êtes-vous ?
- Je m'appelle Alice. Je suis la s½ur d'Arthur. Il est dans la classe de Kevin.
- Oh. Kevin n'est pas là pour le moment.
- Ce n'est pas grave. C'est à vous que je voulais parler.
Alice sentait le regard de la femme se poser sur son visage meurtri la nuit précédente, ravivant un peu plus encore sa douleur. Elle la fit entrer. Alice raconta toute l'histoire : les harcèlements et intimidations que son fils faisait encourir à Arthur, les blessures sur son visage. La violence de son frère à son égard, pensant qu'il s'agissait de Kevin. Elle finit par mettre en garde la femme que Kevin ne devait plus causer de problème, sinon elle irait porter plainte. L'accalmie s'opéra, Kevin n'embêta plus personne et Arthur put reprendre une vie d'adolescent normale. Durant les semaines qui suivirent, Alice se maquillait le visage pour dissimuler ses marques, personne ne s'aperçut de celles-ci.


alors, vous en pensez quoi ?
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#Posté le mardi 22 juillet 2014 18:26

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